Les médias haïtiens rapportent que l'UEH vient de tenir des États Généraux pour sa transformation en une institution moderne, dynamique et ouverte.
Dans une première vie, j'ai enseigné à l'UEH où j'ai participé à la gestion de programmes de formation.
Dans une autre vie, j'ai enseigné dans une université en Amérique du Nord où j'ai eu l'occasion de participer à la conception et à la gestion d'un nouveau programme de formation.
Dans une autre vie, j'ai enseigné dans une université en Amérique du Nord où j'ai eu l'occasion de participer à la conception et à la gestion d'un nouveau programme de formation.
Après plusieurs décennies d'enseignement universitaire en dehors d'Haïti, il me fait donc plaisir de soumettre aux autorités de l'UEH les idées et suggestions suivantes.
- Il est nécessaire d'offrir aux étudiant(e)s d'Haïti des programmes de premier cycle de formation comparables (c'est-à-dire équivalents) à ceux des universités des pays développés tout en les adaptant aux besoins du pays. Ce faisant, le problème d'équivalence de diplômes qui se pose aux diplômé(e)s de l'UEH qui voudront se perfectionner en second et en troisième cycles dans les universités étrangères ne se posera plus.
- Il est nécessaire de doter l'UEH de ressources humaines et matérielles pour pouvoir mettre en œuvre chacun de ces programmes de formation.
- Tout programme de formation constitue un contrat entre l'UEH et chacun(e) des étudiant(e)s inscrit(e)s dans ce programme.
- Il est nécessaire de mettre à jour périodiquement ces programmes de formation et de les publier chaque année de telle sorte que chaque nouvelle cohorte d'étudiant(e)s sache quel programme (contrat) lie l'UEH à lui (elle).
Les suggestions ci-dessus s'adressent aussi, évidemment, aux universités privées qui, me dit-on, pullulent maintenant en Haïti.
Dr. Pierre Montès