mardi 29 juillet 2008

Haiti/Politique: Selon un sondage, le Président René Préval ne bénéficierait d'aucune crédibilité auprès de la population haïtienne

L'agence de presse Média Mosaïque publie sur son site Web les résultats d'un sondage (1) réalisé par le groupe de recherche Haïti Sciences Po (2). Ce groupe est dirigé par le professeur Mozart de Roneth.

«Soixante-dix pourcents (70%) des sondés pensent que le pays est sous géré politiquement».

«81% sont d’avis que le pays est mal géré économiquement».

«83% déclarent que le pays est socialement livré à lui-même».

Les sondés pensent que le pire est à venir puisqu'ils sont 80% à penser «que la situation économique continuera à se détériorer», tandis que «76% sont découragés par la crise politique».

Le sondage a été réalisé dans la région métropolitaine de la capitale haïtienne (Port-au-Prince, Carrefour, Delmas, Pétion-Ville, Cité Soleil), du 10 au 16 juillet 2008; la taille de l'échantillon est de 300.

Selon Haïti Sciences Po, la marge d’erreur serait «de 3 à 5% ».
Le Coin de Pierre rappelle que pour un niveau de confiance de 95% (c'est-à-dire, 19 fois sur 20), et, pour un échantillon de taille 300, la marge d'erreur de ce sondage serait plûtot de 5,66%.

En 2006, 48,7% des électeurs avaient voté pour le candidat René Préval aux élections présidentielles. Si l'on interprétait bien les résultats de ce sondage, on pourrait déduire que moins de 20% des électeurs auraient voté pour ce même candidat en juillet 2008 !

Au moment où le Sénat de la République pourrait se faire «rouler dans la farine» par l'Exécutif en ratifant le choix de Madame Michèle Duvivier Pierre-Louis comme Premier ministre, les dirigeants du pays devraient prendre très au sérieux les résultats de ce sondage.
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(1) Média mosaïque
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http://www.mediamosaique.com/afficherNouvelle.asp?newsId=1728&bc=d1efd7
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(2) Haïti Sciences Po
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http://www.haitisciencespo.com/
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lundi 21 juillet 2008

Paul McCartney rocks Quebec City before some 200,000 fans at outdoor show

Paul McCartney à Québec, 20 juillet 2008

(Photo La Presse canadienne)

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Mon Jul 21, 12:01 AM
By Andy Blatchford, The Canadian Press

QUEBEC - Music icon Paul McCartney exploded onto an old battleground Sunday, churning out a song list laden with Beatles tunes to a pumped up crowd on the historic Plains of Abraham.

"Bon soir les Quebecois, bon soir toute le gang," the ex-Beatle shouted to his Quebec City faithful after he opened the show by belting out the Wings song "Jet." ....
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Please, click below and read the entire article:
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http://ca.news.yahoo.com/s/capress/080721/national/music_mccartney_quebec
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Un retour possible du pendule

Par Maître Julius Grey
16/06/2008 10h03

Sources: Canoe.qc.ca, Journal de Montréal


La victoire de Barack Obama signifie non seulement un nouvel espoir pour l'Amérique, mais la possibilité réelle d'un retour du pendule vers la gauche à travers le monde.


Depuis trente ans, la droite gagne presque partout. Malgré l'inégalité grandissante, l'absence de progrès économique pour la majorité, la débandade culturelle et l'éclatement de la famille, les plus affectés par ces tendances continuent à voter pour les prophètes du libre marché. Comment expliquer ce phénomène?


Une partie de la réponse se trouve sûrement dans la science de plus en plus exacte de la campagne électorale. Avec suffisamment d'argent et l'emploi efficace de propagande de peur au sujet des criminels, de l'immigration et des impôts, il est facile d'embrigader les gens contre leur propre intérêt. Or, c'est la droite qui jouit depuis maintes années d'un financement abondant.

Ce n'était pas toujours ainsi. La gauche moderne est née avec la révolution industrielle. La création de grandes concentrations d'ouvriers a facilité la création des syndicats et des partis politiques de gauche. La structure de l'économie rendait possible le triomphe d'une alternative démocratique au capitalisme débridé.

L'éclipse de l'industrie lourde, la chute du pourcentage de travailleurs syndiqués, la sous-traitance et la mobilité du capital sonnent le glas de la social-démocratie traditionnelle. Il est de plus en plus difficile de rejoindre les travailleurs qui travaillent souvent seuls avec un ordinateur. La disparition de bons emplois et de la sécurité les rendent moins ouverts aux risques de l'activisme politique.

Pendant trois décennies de vaches maigres, la gauche essayait de palier au problème par l'imposition de limites sur les dépenses électorales. L'idée est bonne mais elle ne constitue pas le remède miracle. Même si les politiciens sont limités pendant les campagnes, les fondations de droite comme l'Institut Fraser, peuvent utiliser leurs immenses ressources entre les élections pour former l'opinion et pour perfectionner les techniques électorales. Ainsi, les «thinktank» ont joué un rôle crucial dans le déclenchement et le maintien de la vague conservatrice.



MACHINE PUISSANTE


Une lueur d'espoir est apparue pendant la campagne américaine de 2004 quand Howard Dean a démontré le pouvoir de l'Internet pour rejoindre les adhérents potentiels. Barack Obama a transformé ces techniques en machine puissante qui lui a permis de collecter plus de fonds et impliquer plus de gens qu'Hillary Clinton, qui était pourtant la candidate de «l'establishment» du parti. Il part maintenant avec une avance sur John McCain.

L'Internet pourra donc réparer les effets de la dispersion des salariés, de la faiblesse des syndicats et de la concentration de la richesse.

À bien y penser, il existe un avantage au divorce entre les syndicats et les partis politiques de gauche. Quoiqu'ils soient essentiels pour la protection des ouvriers, les syndicats représentent des intérêts sectaires qui ne coïncident pas toujours avec ceux de la société. Séparer les politiciens de gauche des lobbys de tout acabit pourrait les rendre plus populaires.

Il est à espérer que ceux qui sont frustrés par les triomphes récents de la droite et surtout ceux qui avaient déjà abandonné espoir ont observé avec attention le rôle joué par l'Internet dans la campagne d'Obama. Il a attiré les petites donations et impliqué les donateurs dans la vie politique. Il sera possible par ces mêmes moyens technologiques de livrer bataille aux grandes fondations de droite.

Pour la première fois depuis de longues années, il est permis de croire que les trois prochaines décennies appartiendront à la justice sociale, l'égalité et la paix.

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L'article ci-dessus provient du lien suivant:
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http://www.canoe.com/infos/chroniques/juliusgrey/archives/2008/06/20080616-100300.html
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mardi 8 juillet 2008

«Québécoise !», une autobiographie de Pauline Marois


Pauline Marois

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Éditions Fides, 2008, 264 pages
FC2926.1.M37A3 2008
ISBN 9782762127676

Il ne m’a fallu que quelques heures, dans un intervalle continu de 24 heures, pour lire l’autobiographie de Madame Pauline Marois. C’était entre le 23 et le 24 juin dernier. L’atmosphère de la fête de la Saint-Jean s’y prêtait bien. Le court temps que j’ai mis à lire l’ouvrage et l’attention particulière que j’ai pris soin de consacrer à cette lecture, n’ont pas manqué d’intriguer mon entourage. «Québécoise» est un livre que, une fois qu’on le tient dans ses mains, on ne lâche que quand on arrive à la dernière page. Ce n’est donc pas étonnant que, dans mon entourage immédiat, il ne manque pas de personnes qui, impatiemment, attendent leur tour pour dévorer, comme je l'ai fait, le livre de Pauline Marois.

Bien qu’elle soit d’un parti politique pour lequel nous ne votons pas, Madame Marois demeure une personnalité qui a toujours mérité notre admiration. C’est peut-être ce qui explique un peu l’empressement avec lequel nous avons entrepris cette lecture.

Voici, en grande partie, ce qu’on peut lire sur la page couverture :

« De son enfance dans une famille modeste sur la rive sud de Québec à son accession à la direction du Parti Québécois, en passant par ses années de formation, son mariage avec Claude Blanchet avec qui elle aura quatre enfants, ses années de travail dans le réseau des affaires sociales et ses nombreux combats comme députée et ministre, Pauline Marois nous raconte avec passion les principaux événements de sa vie personnelle et politique.»

«Souverainiste et sociale-démocrate déterminée, Pauline Marois a occupé les plus hautes fonctions dans les gouvernements de René Lévesque, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry. Elle a mené certaines des plus importantes réformes qui ont transformé notre société.»

«À travers le parcours politique hors du commun d’une femme qui sera peut-être demain la première Québécoise à occuper la fonction de premier ministre, c’est toute l’histoire contemporaine du Québec que nous revivons dans ce captivant récit autobiographique.»


Le livre raconte de manière succincte la vie de l’auteure de sa naissance (1949) à son accession à la tête du Parti Québécois (2007).

Le livre comprend six chapitres et un épilogue.

Un seul chapitre (chapitre 1, « Une jeunesse québécoise», pages 11 à 40 (30 pages)) résume l’enfance, l’adolescence et le début de l’âge adulte de l’auteure. En peu de mots, elle dit, certainement pas tout, mais l’essentiel de cette période importante de sa vie : 1949-1978.

Tout le reste du livre concerne presque totalement la vie politique combien chargée de l’auteure (1978-2005):

· « Les années Lévesque », chapitre 2, pages 35 à 84 (50 pages) ;
· « Les années Parizeau », chapitre 3, pages 85 à 132 (48 pages);
· « Les années Bouchard », chapitre 4, pages 133 à 184 (52 pages) ;
· « Les années Landry », chapitre 5, pages 185 à 223 (39 pages).

Le chapitre 6, «Une citoyenne libre », résume la courte période de retrait de la vie politique active (2006-2007).

Enfin, le dernier chapitre intitulé, « Épilogue » termine l’autobiographie au moment où l’auteure retourne à la vie politique active, à ses conditions. Une nouvelle tranche de sa vie commence. Nul ne peut prédire quel destin lui réserve l’avenir.

Nous partageons pleinement avec l’auteure et femme politique ses idées sur la sociale-démocratie ; mais il me semble difficile de la suivre dans son rêve de bâtir un pays en divisant le Canada.

J’ai suivi de près l’histoire politique du Québec de 1975 à nos jours (avec une assiduité moindre entre 1977 et 1980 inclusivement). C’est donc avec une certaine curiosité que j’ai lu à travers le livre de Pauline Marois l’histoire de cette époque telle que l’a vécue de l’intérieur, l’un des acteurs politiques les plus proéminents.

Compliments, Madame Pauline Marois.

lundi 7 juillet 2008

Ingrid Bétancourt, désormais libre



Photo d'Ingrid Bétancourt à l'entrée de l'Hôtel de Ville de Paris, durant sa captivité.

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Ingrid Bétancourt en Colombie, après sa libération le 2 juillet 2008 (photo, Wikipédia)
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Ingrid Bétancourt et sa mère Yolanda Pulecio, à Bogota, le 2 juillet après sa libération

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Ingrid Bétancourt retrouve ses deux enfants Mélanie et Lorenzo Delloye-Bétancourt

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Ingrid Bétancourt (photo Los Angeles Times, 7 juillet 2008)

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Ingrid Bétancourt, plus en forme que jamais !
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Jusqu'en juillet 2007, le cas de l'otage Ingrid Bétancourt n'avait pas retenu considérablement mon attention.

Mais j'ai commencé à prêter une attention soutenue à son cas à partir de juillet 2007, quand, en visite à Paris avec mon épouse, j'ai été fortement attiré par l'immense photo d'Ingrid Bétancourt placée sur la façade principale de l'hôtel de ville de Paris.

J'ai suivi de manière assidue à la télé et à la radio le film des événements qui se sont succédés depuis sa libération le 2 juillet dernier. Mais il ne m'a pas été possible d'en faire part aux lecteurs du blog.

Il me semble clair que cette femme ait une mission à accomplir sur la terre.

Certains parle de Prix Nobel: je crois qu'elle l'aura, si sa candidature est proposée.

Je crois qu'elle pourra devenir un jour Président de la Colombie.

Déjà, elle se positionne comme leader régional en se proposant comme médiatrice cherchant à réconcilier deux leaders frères: Hugo Chavez et Alvaro Uribe. Il est vrai que Hugo Chavez a déjà tendu la main à Alvaro Uribe.

On dit que ce ne sont pas des saints qui font de la politique. Mais pour moi, cette femme est déjà une sainte. Que Dieu lui vienne en aide !

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//Biographie sommaire d'Ingrid Bétancourt:
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//Opération «Jaque» ou »Échec»:
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//Los Angeles Times
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