vendredi 23 mars 2012

Québec: Pour la gratuité de l'enseignement universitaire

Plus de 200 000 étudiants universitaires québécois sont sortis dans les rues de Montréal hier 22 mars 2012. Ils sont pour le gel des frais de scolarité.

Cliquez sur le lien suivant pour voir en accéléré cette manifestation:

Manifestation 22 mars 2012/Andy Riga, The Gazette, 0 min 49 sec.

Les étudiants protestent contre la hausse des frais de scolarité que le gouvernement libéral de Jean Charest appliquera dès l'automne 2012.

Cette hausse, rappelle la Ministre de l'éducation Line Beauchamp, sera de $230 par année.

En Amérique du Nord, le Québec a un bon régime de prêts et bourses, selon la ministre Beauchamp, et relativement parlant, les frais de scolarité sont moins élevés.

Le Coin de Pierre est pour le gel des frais de scolarité. Mieux encore, LCDP est pour la gratuité scolaire, point.

Les étudiants qui n'ont pas de prêts et bourses sont obligés de travailler en même temps qu'ils sont aux études pour payer leurs études. La gratuité scolaire aurait pour effet de réduire le nombre d'heures  de travail des étudiants, ce qui augmenterait d'autant le nombre d'heures consacrées à l'apprentissage des matières vues aux cours, entre autres choses.

La société québécoise serait prête, nous en sommes convaincus, à faire le sacrifice nécessaire pour permettre le gel des frais de scolarité, voire même pour garantir la gratuité des études universitaires au Québec.

LCDP propose donc au gouvernement Charest de geler les frais de scolarité et d'entamer le dialogue avec tous les secteurs concernés pour parvenir dans un délai raisonnable à la gratuité des études universitaires au Québec, sans réduire la qualité des études iniversitaires, ni celle de la recherche universitaire.

Pour prendre connaissance du point de vue et des arguments du gouvernement en faveur de la hausse, cliquez sur le lien donné en (1).
Pour comprendre la hausse du point de vue des étudiants, cliquez sur le lien donné en (2).
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(1) Drois de scolarité au Québec.
(2) Bloquons la hausse/ La hausse des frais de scolarité expliquée.

samedi 17 mars 2012

L'haïtien américain

Il ne s'agit pas du Président Martelly car l'Ambassadeur américain Kenneth Merten l'a déjà confirmé:
«Le Président Martelly n'est pas américain, il est haïtien

Ça prend un étranger pour le dire aux haïtiens !

Enfin, TOUS les haïtiens sont américains, dit le grand poète Anthony Phelps.

Quand le poète le dit, c'est vrai.

Mais quand les adversaires politiques de Martelly le disent, c'est faux.

Pour écouter le poète Anthony Phelps, cliquez sur le lien: L'Haïtien Américain.

«Le Président Martelly n'est pas américain; il est haïtien.» Ambassadeur Kenneth Merten

S'agissant de la citoyenneté du président Martelly, l'ambassadeur américain a tranché: Le Président Martelly n'est pas américain: il est haïtien.

Les petits cinq-fois-rien, comédiens, «parlementeurs» qui se sentent inférieurs aux blancs, et qui de plus, ne croient pas en leurs frères de sang, ne peuvent prouver les fausses allégations du sénateur Moïse Jean-Charles. Ce dernier a signé, de toute évidence, un pacte avec les forces du «mal absolu».

Les «parlementeurs», devraient se résigner et reconnaître dans leur rapport final que le Président Martelly est haïtien et passer à autres choses. Ils ont longtemps déjà commencé à se couvrir de r-i-d-i-c-u-l-e.

Voici un vidéo dans lequel le Président Martelly et l'Ambassadeur américain Kenneth Merten ont parlé. C'était au Palais national, le 8 mars 2012.

Le Président Martelly a bien fait de demander à l'Ambassadeur américain de dire publiquement ce qu'il savait de lui.

Si on en est arrivé là, c'est de la faute du sénateur Moïse Jean-Charles. Ce dernier, on s'en souvient, avait fourni un numéro d'un passeport américain qui aurait appartenu à Michel Joseph Martelly.

La commission sénatoriale avait, par lettre, demandé à l'Ambassadeur Merten de confirmer cette allégation. L'ambassadeur avait alors répondu à la commission sénatoriale pour dire que ce numéro de passeport n'est pas associé au Président Michel Joseph Martelly.  Le singulier sénateur Moïse Jean-Charles s'est alors couvert de ridicule.

Un passeport peut-il servir à retracer les voyages de quelqu'un ?

Par Dr. Pierre Montès

La réponse est NON!

Je connais deux cas à l'appui de cette réponse négative.

Dans chacun de ces deux cas, voici ce qui s'est passé.
  • le voyageur part d'un pays A pour aller dans un pays B par avion;
  • le voyageur a utilisé un billet d'avion aller, délivré par une ligne aérienne;
  • le voyageur sort du pays A le jour J1 et débarque au pays B le jour suivant J1+1;
  • aucun sceau n'est apposé sur le passeport du voyageur, ni au départ du pays A, ni à l'arrivée au pays B.
Après avoir séjourné au pays B pendant deux semaines, du jour J1+1 au jour J1+15, le voyageur prend le chemin du retour:
  •  le voyageur part du pays B pour retourner au pays A;
  • le voyageur utilise un billet d'avion retour, délivré par la même ligne aérienne;
  • le voyageur sort du pays B le jour J1+15 et débarque au pays A le même jour;
  • aucun sceau n'est apposé sur le passeport du voyageur, ni au départ du pays B, ni à l'arrivée au pays A.
Dans les deux cas, le voyageur a bel et bien voyagé avec son passeport; les billets d'avion utilisés peuvent prouver cela. Mais il n'y a aucune trace de des voyages dans le passeport du voyageur dans les deux cas. Le voyageur ne détenait qu'un seul passeport au moment de voyager; il était citoyen du pays A.

Le passeport ne peut prouver que le voyageur avait voyagé du pays A au pays B, ni du pays B au pays A aux dates indiquées sur les billets d'avion.

Les deux faits ci-dessus sont réels. ils se sont passés, le premier en 1993 (avant le 11 septembre 2001); le second en 2007 (après le 11 septembre 2001).

Les faits ci-dessus permettent de comprendre certaines des prétendues irrégularités relevées par la commission sénatoriale, dite "commission Moïse Jean-Charles" en Haïti, sur certains des huit anciens passeports du Président Michel Joseph Martelly.