lundi 9 juillet 2012

Me. JEAN et Me. BOB DANS MA PETITE VIE !

Par Gilbert Mervilus
9 juillet 2012


Pour Elvira Schettini, Judith Jean, Judith Alexandre, ange gardienne du Coin des Anciens du Collège Classique d’Haïti, Louna qui m’a inscrit, Yves Bastien, l’ami-prof., et le Dr. Pierre Montès.
Mes dernières conversations avec Mes. Jean et Bob, c’est le fils, de temps en temps retrouvé, par on ne sait quel miracle ! Lorsqu’il ne change pas de quartier de Turgeau, Canapé-Vert, Delmas/Pétion-Ville; une cubaine l’avait « prêté », une dominicaine bouleversé, les yeux d’une espagnole, emporté jusqu'à Madrid et Barcelone ! On a aussi parlé de plusieurs conversions religieuses !
L’homme Gilbert est problématique : jusqu'à courtiser deux jérémiennes, sous les yeux amusés de Mes. Jean, Guerrier et Bob (en 1979, classe de troisième). Finalement, a atterri dans des bras d’une « classique », au Bois-Verna ! Nous sommes toujours amis…
A la maison, le 3 janvier (anniversaire de mon père), le 14 août, le mien, et chaque lundi-gras, ils étaient  toujours réunis, en compagnie de Fritz Eugène, Numa Tassy, Martial Day, André Brutus et Raymond Lafontant. Il y avait de la salaison d’hareng-saur; beaucoup de bouquins partout et sur tous les sujets ;  du whisky à gogo et de la musique (Me. Bob a introduit JAVIER SOLIS, un disque  de bolero ranchero, en cadeau à mon père, le 3 janv. 1967). Mais mon Dieu, comment ces grands Hommes parlaient de grandes choses que, souvent, un gratteur, caché derrière la porte, ne comprenait pas. J’étais ce « gratteur », très et trop jeune pour tout comprendre…
Lorsqu’ils partaient, vers minuit, je buvais ce qui restait du verre de whisky et je passais des jours à écouter ce qu’ils écoutaient, pensant que cela m’aiderait à comprendre ces personnages, en vérité, encyclopédiques.
Vers le début des années 80, un jeune, avec les références « classiques », guayabera fine de  los 70, vint à plusieurs reprises discuter avec mon père. De grands projets universitaires de réformes solides.  Très élégant et sobre : Pierre Montès. Ils parlaient très tard et n’ont «goûté »  que très peu de whisky.
Les deux dernières fois [85/86] que j’ai vu le Dr. Montès, c’était le Ministre, avec des vestes que j’adorais, coupe Etzer Gauthier.  Et malgré, « le parfum de fin du monde » qui a régné sur notre pays, depuis un certain temps, chaque fois qu’on se rencontrait au téléphone ou en visite- les deux directeurs sont venus aux funérailles de ma maman en 2000-, beaucoup d’affection, pour ces projets et aussi le respect de toujours pour Montès, qui a essayé dans un  système réactionnaire. Et, cet amour du pays qui n’était une question de coffre-fort. Est-ce pourquoi, j’encourage les Mémoires du Dr. Pierre Montès, enfant  mathématique de Me. Bob.
Christophe Mervilus, André Jean, Antoine Guerrier, André  Robert, et d’autres de l’Epoque, n’étaient pas des affairistes. Le  Dr. Pierre Montès en sait long, pour avoir été un ministre sans parti-pris, au-dessus des enjeux !
Le souvenir cartésien de cette époque que je fréquente régulièrement est l’ing. Yves Bastien, un vieil ami depuis le professeur de 5eme en 1978. D’une fidélité impeccable.
Il y a aussi une partie de moi qui s’en va avec ANDRE ROBERT et ANDRE JEAN ! QUELLE BELLE HISTOIRE CETTE MAISON DE LALUE !

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