Le Premier ministre Stephen Harper s'est rendu ce matin (9h30) chez la Gouverneure générale Michaëlle Jean pour lui demander d'accepter de proroger les travaux du Parlement jusqu'à la fin janvier 2009. À midi, après 2h30 passées en compagnie de la Gouverneure générale, le PM Harper est sorti de la résidence de Madame Jean pour faire une courte déclaration confirmant la prorogation et pour répondre ensuite aux questions des journalistes qui l'attendaient sous la pluie.
En fermant le Parlement, le gouvernement Harper réussit à empêcher la tenue du vote de confiance demandé par les partis d'opposition pour le lundi 8 décembre 2008. Il était clair que l'opposition unie allait renverser le gouvernement conservateur minoritaire.
Cette décision de fermer le Parlement n'est pas de nature à renforcer l'unité canadienne. Elle fragilise cette unité. Monsieur Harper et son parti se montrent sous leur vrai jour. Dans l'esprit des conservateurs, les députés du Bloc Québécois (qui veulent la souveraineté du Québec) n'ont pas le même poids que ceux des partis fédéralistes (PC, PLC, NPD). Ce faisant, M. Harper contribuera à raviver la ferveur chez le peuple québécois pour le projet de souveraineté de leur pays, le Québec. De plus, il est à prévoir qu'aux plus prochaines élections fédérales, le parti conservateur aura de la difficulté à faire des gains au Québec. Au contraire, il risque de perdre plusieurs circonscriptions parmi le peu qu'il détient actuellement dans la Belle Province.
Parlant des députés du Bloc Québécois, dans ses discours en français qui s'adressent au Québec, M. Harper les qualifie de «souverainistes», tandis qu'en anglais, s'adressant au reste du Canada, il les traîte de «separatists».
Si le Canada anglais ne se dissociait pas de la position et du discours de M. Harper et de son parti, il serait à prévoir qu'un jour pas trop lointain, le Québec finirait par se séparer du reste du Canada. Le députés du Bloc ont été élus comme les autres députés du Parlement; leur vote a le même poids que celui des autres députés.
Le PLC et le NPD devraient continuer à tendre la main au BQ et à travailler avec ce parti dans tous les domaines où ils n'ont pas de divergences idéologiques. Ainsi, le PLC et le NPD travailleront, eux, pour l'unité canadienne.
Le Canada est un pays politiquement complexe. La crise actuelle permet de mesurer un peu l'ampleur de cette complexité.
Cliquez sur le lien suivant pour lire les réactions des acteurs politiques du Canada et du Québec à la suite de la décision du gouvernement Harper de fermer le Parlement canadien avec l'accord de la Gouverneure générale, Michaëlle Jean.
Début
http://nouvelles.sympatico.msn.ca/abc/Grands_titres/ContentPosting_SRC_grands_titres.aspx?isfa=1&feedname=CBC_TOPSTORIES_V3_FR&showbyline=True&date=true&newsitemid=419977
Fin
En fermant le Parlement, le gouvernement Harper réussit à empêcher la tenue du vote de confiance demandé par les partis d'opposition pour le lundi 8 décembre 2008. Il était clair que l'opposition unie allait renverser le gouvernement conservateur minoritaire.
Cette décision de fermer le Parlement n'est pas de nature à renforcer l'unité canadienne. Elle fragilise cette unité. Monsieur Harper et son parti se montrent sous leur vrai jour. Dans l'esprit des conservateurs, les députés du Bloc Québécois (qui veulent la souveraineté du Québec) n'ont pas le même poids que ceux des partis fédéralistes (PC, PLC, NPD). Ce faisant, M. Harper contribuera à raviver la ferveur chez le peuple québécois pour le projet de souveraineté de leur pays, le Québec. De plus, il est à prévoir qu'aux plus prochaines élections fédérales, le parti conservateur aura de la difficulté à faire des gains au Québec. Au contraire, il risque de perdre plusieurs circonscriptions parmi le peu qu'il détient actuellement dans la Belle Province.
Parlant des députés du Bloc Québécois, dans ses discours en français qui s'adressent au Québec, M. Harper les qualifie de «souverainistes», tandis qu'en anglais, s'adressant au reste du Canada, il les traîte de «separatists».
Si le Canada anglais ne se dissociait pas de la position et du discours de M. Harper et de son parti, il serait à prévoir qu'un jour pas trop lointain, le Québec finirait par se séparer du reste du Canada. Le députés du Bloc ont été élus comme les autres députés du Parlement; leur vote a le même poids que celui des autres députés.
Le PLC et le NPD devraient continuer à tendre la main au BQ et à travailler avec ce parti dans tous les domaines où ils n'ont pas de divergences idéologiques. Ainsi, le PLC et le NPD travailleront, eux, pour l'unité canadienne.
Le Canada est un pays politiquement complexe. La crise actuelle permet de mesurer un peu l'ampleur de cette complexité.
Cliquez sur le lien suivant pour lire les réactions des acteurs politiques du Canada et du Québec à la suite de la décision du gouvernement Harper de fermer le Parlement canadien avec l'accord de la Gouverneure générale, Michaëlle Jean.
Début
http://nouvelles.sympatico.msn.ca/abc/Grands_titres/ContentPosting_SRC_grands_titres.aspx?isfa=1&feedname=CBC_TOPSTORIES_V3_FR&showbyline=True&date=true&newsitemid=419977
Fin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire