Il y a deux mois à peine (14 octobre), les Canadiens ont réélu un gouvernement conservateur minoritaire dirigé par le Premier ministre Steven Harper. Aujourd'hui, le gouvernement n'a plus de légitimité car les trois partis d'opposition, le Parti Libéral de Stéphane Dion, le Nouveau Parti Démocratique de Jack Layton et le Bloc Québécois de Gilles Duceppe ont signé une entente (coalition) et se présentent comme une alternative au cas où la Chambre des Communes renverse le gouvernement conservateur par un vote de non confiance qui pourrait être pris dès le début de la semaine prochaine (lundi 8 décembre). En fait la coalition est formée des partis libéral et néo-démocrate qui gouvernerait avec un cabinet de 24 ministres: 18 libéraux et 6 néo-démocrates; le chef de gouvernement de coalition serait Stéphane Dion. Quant au Bloc Québécois, il appuierait la coalition pour une période de 18 mois (renouvelable), mais, par principe, n'accepterait pas de postes de ministres dans le gouvernement Dion.
On en est arrivé là parce que le Premier ministre Harper a présenté un énoncé de politique économique qui ne répond pas du tout aux exigences de l'heure (crise économique). La coalition, quant à elle, si elle prenait le pouvoir, a un plan de politique économique plutôt expansionniste qui répondra mieux à la crise économique mondiale qui affecte aussi le Canada. Un sondage réalisé auprès de la population canadienne révèle que l'idée d'un gouvernement de coalition reçoit l'appui d'environ 76% des québécois. Dans l'Ouest canadien (Steven Harper vient de l'Alberta) il en est tout autrement: on n'accepte pas le départ du gouvernement conservateur. La Gouverneure générale Michaëlle Jean sera donc l'arbitre qui tranchera. Monsieur Harper se proposerait de demander à Madame Jean d'accepter la prorogation des travaux de la Chambre jusqu'à la fin janvier 2009, le temps que le gouvernement Harper trouve un répit et prépare un nouveau budget sur lequel la Chambre pourrait se prononcer.
En fait Harper voudrait plutôt être renversé sur un budget, ce qui conduirait automatiquement le pays vers de nouvelles élections après seulement trois mois. La coalition veut renverser le gouvernement Harper maintenant. Il ne semble y avoir aucun terrain d'entente possible entre l'opposition actuelle menée par Stéphane Dion, Jack Layton et Gilles Duceppe et le gouvernement de Stephen Harper.
La Gouverneure générale a dû écourter son voyage en Europe pour rentrer précipitamment à Ottawa et faire face aux problèmes de l'heure qui requièrent son intervention en vue du dénouement de la crise politique.
La Gouverneure générale peut refuser de donner satisfaction à M. Harper et demander à M. Dion de former un nouveau gouvernement. L'équipe de la coalition est prête à gouverner demain matin si Madame Jean le lui demandait. Dans ce dernier cas, il y aurait une période d'environ 18 mois de bonne gouvernance par la coalition, les députés du Parti conservateur devenant ainsi l'opposition officielle, avec ou sans Steven Harper (je présume qu'il démissionnerait de son poste de député si son gouvernement était renversé lundi).
On en est arrivé là parce que le Premier ministre Harper a présenté un énoncé de politique économique qui ne répond pas du tout aux exigences de l'heure (crise économique). La coalition, quant à elle, si elle prenait le pouvoir, a un plan de politique économique plutôt expansionniste qui répondra mieux à la crise économique mondiale qui affecte aussi le Canada. Un sondage réalisé auprès de la population canadienne révèle que l'idée d'un gouvernement de coalition reçoit l'appui d'environ 76% des québécois. Dans l'Ouest canadien (Steven Harper vient de l'Alberta) il en est tout autrement: on n'accepte pas le départ du gouvernement conservateur. La Gouverneure générale Michaëlle Jean sera donc l'arbitre qui tranchera. Monsieur Harper se proposerait de demander à Madame Jean d'accepter la prorogation des travaux de la Chambre jusqu'à la fin janvier 2009, le temps que le gouvernement Harper trouve un répit et prépare un nouveau budget sur lequel la Chambre pourrait se prononcer.
En fait Harper voudrait plutôt être renversé sur un budget, ce qui conduirait automatiquement le pays vers de nouvelles élections après seulement trois mois. La coalition veut renverser le gouvernement Harper maintenant. Il ne semble y avoir aucun terrain d'entente possible entre l'opposition actuelle menée par Stéphane Dion, Jack Layton et Gilles Duceppe et le gouvernement de Stephen Harper.
La Gouverneure générale a dû écourter son voyage en Europe pour rentrer précipitamment à Ottawa et faire face aux problèmes de l'heure qui requièrent son intervention en vue du dénouement de la crise politique.
La Gouverneure générale peut refuser de donner satisfaction à M. Harper et demander à M. Dion de former un nouveau gouvernement. L'équipe de la coalition est prête à gouverner demain matin si Madame Jean le lui demandait. Dans ce dernier cas, il y aurait une période d'environ 18 mois de bonne gouvernance par la coalition, les députés du Parti conservateur devenant ainsi l'opposition officielle, avec ou sans Steven Harper (je présume qu'il démissionnerait de son poste de député si son gouvernement était renversé lundi).
La Gouverneure générale pourrait donner satisfaction à M. Harper et permettre que les travaux de la Chambre des Communes soient prorogés jusqu'à la fin de janvier, ce qui permettrait au gouvernement Harper d'éviter le vote de non confiance lundi.
Le Coin de Pierre estime que la Gouverneure générale devrait permettre à la coalition de gouverner car elle semble s'être mieux préparée que l'équipe des conservateurs à faire face à la crise économique actuelle.
À l'heure actuelle, deux issues se présentent à la crise politique: ou bien Stéphane Dion devient Premier ministre de la coalition dès mardi prochain, ou bien le Canada retourne en élections générales dès la fin janvier 2009. Dans le premier cas, Monsieur Dion gouvernerait pendant les 5 premiers mois de la coalition (décembre 2008-mai 2009), car un nouveau chef du Parti Libéral devra être choisi en mai 2009. Dans le deuxième cas, le Parti Libéral devrait retourner aux élections en mars 2009 avec pour chef Stéphane Dion, car le parti n'aurait pas le temps d'élire un nouveau chef pour remplacer Stéphane Dion.
Nous venons d'apprendre que, ce soir, Monsieur Harper s'adressa au Canadiens pendant 10 minutes (en anglais et en français) pour essayer d'obtenir l'appui de l'opinion publique et tenter de s'accrocher au pouvoir; la coalition par la voix de Stéphane Dion répliquera au discours de M. Harper pour une période de temps égale. Quant à Jack Layton, membre de la coalition et chef du NPD, et Gilles Duceppe, chef du Bloc Québécois, ils réagiront par conférence de presse.
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