mardi 9 octobre 2007

Cours de comptabilité 1972-1973: Photo souvenir

En automne 1972, j'étais en Deuxième Année à la Faculté de Sciences (troisième année d'étude incluant l'Année Préparatoire obligatoire). Mon condisciple à la FDS et ami Pierre Menuau Jr. m'a alors encouragé à entreprendre avec lui un cours intensif en deux semestres de Comptabilité à l'École de Commerce Julien Craan, à Port-au-Prince, ce que j'ai fait. Le cours normal durait deux ans.
La promotion était répartie en plusieurs sections. La nôtre avait des cours chaque mercredi soir et chaque dimanche matin, trois heures à chaque cours. De plus, il fallait faire des devoirs à la maison: répondre aux questions du «Study Guide» et résoudre les exercices demandés.


École de Commerce Julien Craan - Promotion 1972-1973: Comptabilité

La photo ci-dessus a été prise lors de la cérémonie de remise de diplôme en juillet 1973. Il y a plusieurs diplômés qui étaient absents et donc ne sont pas sur la photo. Pierre Menuau était parmi les absents.
Je ne me rappelle pas ni ne connaissais pas le nom de tous mes camarades de promotion.
On voit la lauréate, Mademoiselle Olga Thomas qui recevait un prix des mains du Directeur, M. Craan, fils du fondateur de l'École. Olga était une amie de la famille et j'habitais une maison située dans la même rue où se trouvait la maison dans laquelle elle demeurait, l'impasse Lespinasse, pendant un certain temps. Olga enseignait en primaire chez les Soeurs de St-François d'Assise.
À la première rangée, parmi les trois jeunes filles assises, côté Directeur Craan, se trouve la gentille demoiselle Garcia (la soeur de Marcus).
À la dernière rangée, à l'extrême gauche (en regardant la photo), se trouve un jeune homme avec beaucoup de cheveux, c'est le jeune frère de Daniel Supplice.
À la dernière rangée, la quatrième personne qui porte des lunettes est Maître St-Fleur; il enseignait les mathématiques au CPRA (Collège Roger Anglade), puis au Centre d'Études Secondaires (chez Pierre Riché, Pradel Pompilus et Jean Claude).
Moi, je suis à la dernière rangée, la deuxième personne à partir de la droite.
Je me souviens de nombreux autres visages, mais je ne me rappelle pas le nom de ces personnes.
Parmi les absents, je dois citer un militaire qui était capitaine dans les FADH à ce moment-là: il s'agit de M. Arnoux Boucard.
À l'approche des examens, pour pratiquer la matière, quelques camarades se réunissaient chez moi à la ruelle O (près du Sacré-Coeur; j'avais déménagé de l'impasse Lespinasse à la mi-mai 1972, je crois). Parmi ces camarades, il y avait Pierre Menuau et la soeur de Marcus. À un certain moment, le capitaine Boucard a demandé si nous voulions bien qu'il se joignît à nous; j'ai vite accepté et en deux ou trois fois maximum, il était venu pratiquer la matière avec nous à la ruelle O. La plus prochaine et dernière fois que je l'ai revu de près, c'était à un Te Deum à la Cathédrale, le 18 novembre 1985, lui-même était un haut gradé du haut État-major ayant à sa tête Henri Namphy, moi, j'étais Doyen de la Faculté des Sciences.
Les notions approfondies de tenue de livres et les connaissances acquises en comptabilité m'ont été très utiles dans la plupart des fonctions que j'ai occupées tant à la Faculté des Sciences qu'au Ministère de l'Éducation. Notre classe de comptabilité a eu la chance d'avoir au premier semestre de cours, M. Craan, sans doute le frère du fondateur de l'École, puis, en deuxième semestre, M. Monfiston, un comptable expérimenté qui travaillait à la Loterie de l'État haïtien.
L'École de comptabilité de Julien Craan était jumelée à une école américaine; les livres utilisés étaient les deux tomes du «20th Century Bookkeeping and Accounting». Le diplôme obtenu était celui de l'école américaine, contresigné par M. Craan selon une entente conclue avec la direction de l'école américaine. Les diplômés maîtrisaient très bien les notions de comptabilité américaine et seraient capables de travailler immédiatement aux États-Unis d'Amérique, dans un bureau d'experts-comptables, dans une grande entreprise ou dans une PME. Évidemment, ils pouvaient travailler dans une entreprise en Haïti.

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