Le graphique parle de lui-même. L'Administration Centrale concentre à Port-au-Prince l'exécution de la majeure partie du budget de l'État.
Du budget de fonctionnement, l'Ouest administre une toute petite partie des crédits, tandis que les autres Départements géographiques en administrent une infime partie. L'exercice qu'il faudrait faire un jour par les Responsables, c'est de faire ressortir de la partie gérée par l'Administration Centrale, quelle fraction est dépensée pour les Départements (les Communes et les Sections communales) et quelle fraction est dépensée pour l'Administration Centrale.
Quant au budget d'investissement, une petite fraction des crédits est contrôlée par les départements de l'Artibonite, de l'Ouest et du Sud; une plus petite fraction par les départements du Nord-Ouest, du Nord, du Sud-Est, du Centre et du Nord-Est; enfin une partie encore plus petite est sous le contrôle des départements de la Grand'Anse et des Nippes. Les deux tiers des crédits d'investissement sont gérés par l'Administration Centrale. Là encore, il faudrait faire ressortir de la partie gérée par l'Administration Centrale, quelle fraction est dépensée pour les Départements (les Communes et Sections communales) et quelle fraction est dépensée pour l'Administration Centrale.
Le graphique permet de se faire une idée, d'un seul coup d'oeil, de l'ampleur de l'effort de déconcentration et/ou de décentralisation que devra entreprendre le pouvoir central. Pour l'instant, le graphique semble révéler succinctement que l'Administration publique haïtienne, en 2006-2007, n'est que trop concentrée à Port-au-Prince et pas du tout décentralisée.
Comme on le dit souvent: un dessin (un graphique ici) parle mieux qu'un long discours (mille mots).
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