Certains observateurs avisés de la scène politique me font remarquer ce que nous savons tous très bien déjà: les différentes personnalités qui se sont succédées à la tête du pays par élections générales de 1990 à 2006, appartiennent à la même famille politique; même lorsqu'elles font semblant de défendre des points de vue parfois divergents; même si elles sont élues sous la bannière de partis portant des noms différents.
Au fond:
a) elles croient que l'armée n'est pas nécessaire;
b) elles sont pour l'anarchie permanente;
c) elles préfèrent gouverner dans l'anarchie, parce qu'elles y sont à l'aise.
Il faut donc que les pressions pour le rétablissement des FADH soient très fortes, se multiplient et viennent de toutes parts pour forcer la main aux autorités en place et à leurs amis étrangers avec qui elles collaborent.
Il faut donc appuyer le mouvement pacifique des militaires. C'est le point de départ des changements positifs que l'on veut pour Haïti: sortir de l'anarchie et de l'insécurité.
Oui pour une armée professionnelle et indigène.
Non à l'anarchie et à l'insécurité.
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